Jolie découverte de ce début de semaine : les sculptures livresques de Su Blackwell.
Après avoir commencé à travailler le tissu, c’est finalement vers la transformation du papier que l’artiste britannique s’est tournée. Sa démarche est extrêmement poétique et engagée, dans le sens où elle exprime à travers la forme de ses sculptures ce que les mots des livres construisent dans notre imaginaire. Alice au pays des merveilles, La petite sirène et d’autres classiques prennent vie sous les doigts de fée de l’artiste.
Et même au-delà de cela, c’est toute la symbolique du papier, le paradoxe entre la matière fragile qui le constitue et son rôle de porteur de sens, qui se reflète dans les œuvres de Su Blackwell.
Petite citation de l’artiste :
“Paper has been used for communication since its invention; either between humans or in an attempt to communicate with the spirit world. Su employs this delicate, accessible medium and uses irreversible, destructive processes to reflect on the precariousness of the world we inhabit and the fragility of our life, dreams and ambitions.”
« Le papier, depuis sa création, a toujours été utilisé pour la communication, soit entre les Hommes, soit pour tenter de communiquer avec le monde des esprits. Je travaille ce matériau, accessible mais délicat, en utilisant des processus irréversibles, destructeurs, qui permettent de réfléchir sur la précarité du monde que nous habitons et sur la fragilité de notre vie, de nos rêves, de nos ambitions »
En bref, des œuvres poétiques, rafraîchissantes et pleines de sens 🙂
Je vous laisse juger par vous-même !
Pinocchio Paper Cut from Su Blackwell on Vimeo.